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LES REBELLES D'HOLLYWOOD

Sources diverses

Marlon BRANDO : Insoumis et génial

Marlon Brando Rejeté de partout pour mauvaise conduite et voulant fuir des parents tombés dans l'alcoolisme, Marlon Brando (1924-2004) part en 1943 pour New York, avec la ferme intention de devenir comédien. Sachant nourrir ses interprétations de ses expériences, ses premiers pas sur scène son un succès. Il passe vite des planches au cinéma. Pour autant, il refuse de se lier par contrat de sept ans avec un studio. Dès le début des années 60, Brando est ailleurs. Il décide de mettre sa notoriété au service des causes politiques : il défend les Indiens d'Amérique et les Noirs. Après l'assassinat de Martin Luther King, en 1968, il boycotte Hollywood. Il s'isole, grossit démesurément, refusant de répondre aux standards. Il sort de sa traversée du désert avec The Godfather (Le Parrain), qui lui vaut un Oscar en 1972. Il le refuse et fait s'exprimer à sa place une militante indienne. La folie des grandeurs de Brando était à la mesure de son génie.

Le film culte de Brando : "The Wild Ones" (L'Equipée Sauvage, 1953)

Les Rebelles noirs, une quarantaine d'adolescents casques et bottes, revêtus de blousons de cuir marqués d'une tête de mort, avec à leur tête Johnny (Marlon Brando) prennent la route sur leurs motos. Ils assistent à une course de motos, envahissent la piste et volent un prix. Ils disparaissent jusqu'à la petite ville voisine qu'ils vont occuper peu à peu jusqu'à la mettre complètement à sac.

"The Wild Ones" tend un miroir à l'Amérique en affichant le portrait d'une jeunesse désaxée.

James DEAN : L'étoile filante

James Dean "Vivre vite, mourir jeune et laisser derrière soi un beau cadavre, voilà l'idéal d'une vie réussie", se plaisait à dire James Dean (1931-1955). En l'espace de trois films majeurs tournés en deux ans (1954-1955), East of Eden (A l'Est d'Eden), The Rebel without a cause (La Fureur de Vivre) et Giant (Géant), l'étoile filante du septième art comble un vide : la jeunesse américaine d'après-guerre, en mal de vivre, trouve enfin un porte-parole. Très admiratif de Marlon Brando qu'il idéalise et donc copie en tout point le mode de vie, James Dean habite ses personnages de manière instinctive. Des rôles de rebelle, de délinquant, d'adolescent perdu qui trouvent écho en lui. Réputé pour son mauvais caractère, James Dean pense idéalement pouvoir vivre en dehors du système hollywoodien. C'est oublier son besoin viscéral de jouer pour se sentir exister. Il meurt au volant de sa Porsche Spyder, alors qu'il vient à peine de terminer le tournage de Giant. Ironie tragique : quelques semaines avant de mourir, il tourne un spot publicitaire pour la sécurité routière...

Le film culte de Dean : "Rebel Without a Cause" (La Fureur de Vivre, 1955)

L'Amerique, années cinquante : Jim Stark (James Dean) vient d'emménager dans une nouvelle ville. Adolescent à problèmes, décidé à saisir sa chance de s'engager dans une meilleure voie, il cherche à s'intégrer dans son entourage. Ses bonnes intentions sont cependant rapidement mises à l'épreuve par une bande de jeunes gens, étudiants et autres, s'adonnant, pour tromper l'ennui et le mal de vivre, à des jeux dangereux qui ont cette fois une fin tragique.

Ce film fixe l'image définitive de James Dean : T-shirt blanc, jean et cigarette aux lèvres. Le film met en scène des jeunes de la classe moyenne, jusqu'alors peu représentée dans le cinéma américain de l'époque.

Montgomery CLIFT : L'écorché vif

Montgomery Clift Monty Cift (1920-1966) monte à 13 ans sur les planches. Il s'y forge une solide expérience pendant dix ans avant de se rendre à Hollywood. Dès ses premiers films, il est encensé par la critique et le public. Il devient même le rival de Brando, avec lequel il est pourtant ami. Monty Clift enchaîne de grands classiques : A Place in the Sun (Une place au soleil, 1951), I Confess (La Loi du Silence, 1953), Suddenly, Last Summer (Soudain l'été dernier, 1959), The Misfits (Les Désaxés, 1961), Judgment at Nuremberg (Jugement à Nuremberg, 1961). En 1957, en rentrant d'une soirée arrosée, il percute un arbre. Il ne se remettra jamais vraiment de cet accident qui l'a partiellement défiguré. Il devient dès lors trop instable pour Hollywood et, malgré son talent, sa longue descente aux enfers se poursuivra jusqu'à sa disparition en 1966.

Le film culte de Clift : "Red River" (la Rivière Rouge, 1948)

Tom Dunson (John Wayne) a construit un empire du bétail avec son fils adoptif, Matthew Garth (Montgomery Clift). Ensemble, ils partent avec un troupeau de dix mille bêtes à convoyer du Texas au Missouri. La tyrannie de Tom pousse Matthew à se rebeller, reprenant alors seul la tête du convoi. Mais Tom le retrouvera...

Le premier film de Monty Clift fait de lui une star. Il y incarne un nouveau type d'homme, beau, sensible et vulnérable.

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